Pendant trois jours, les principaux acteurs de l’organisation globale du baccalauréat se retrouvent à Saint Louis pour réfléchir sur de meilleures conditions d’organisation de l’examen.
Bien avant les péripéties de l’édition 2017, l’atelier a été planifié par le ministère.
A l’entame des travaux, le directeur de l’office du baccalauréat, Babou Diakham, a fait un rappel des réformes de 1978 et de 1995.
Il a indiqué que la création par décret de l’office national du baccalauréat avec l’élargissement de la carte universitaire ont imposé » une nouvelle reforme pour se mettre à niveau également avec le projet d’harmonisation de l’UEMOA ».
Par la suite, Saliou Diouf, directeur de l’ENSEPT, a fait une présentation sur la situation du baccalauréat technique avec notamment le travail de réforme entamé avec l’appui de l’OIF.
Des discussions intenses ont suivi la présentation. Les questions de réforme des curricula , la notation et l’harmonisation avec les autres pays membres de l’UEMOA ont été évoquées par les participants.
Cinq groupes de travail ont été mis en place pour plancher sur les aspects institutionnels, les candidatures, l’évaluation, l’organisation et les ressources matérielles et financières.
Réforme indiscutable
En présidant la cérémonie d’ouverture, le ministre de l’Enseignement supérieur,de la Recherche et de l’Innovation a fait un rappel historique du baccalauréat au Senegal.
Le Pr Mary Teuw Niane a indiqué que cette rencontre est importante à plus d’un titre.
« Le rendez-vous de Saint-Louis marquera, je n’en doute pas, une étape essentielle dans l’organisation du Baccalauréat sénégalais. » a t il souligne.
Avant d’ajouter: « Nous construisons pour l’avenir, pour nos enfants et, probablement, les enfants de nos enfants. Que la réforme du Bac soit nécessaire, cela est indiscutable. »