Dans le cadre du partenariat avec le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, une étude a été réalisée par USAID-ERA.
L’objectif du travail est de démonter l’utilité sociale de l’université et des CRE par rapport à leurs zones d’influence.
Le Dr Demba Farba Mbaye, directeur de USAID-ERA, a souligné dans son discours que le diagnostic a été fait avec beaucoup de benchmarking en Afrique de l’Est et aux USA où le service à la communauté est érigé en règle par les universités depuis plus de 100 ans.
Pour le Pr Mary Teuw Niane qui présidait la cérémonie officielle d’ouverture de l’atelier, a souligné que : « La loi n° 2015-02 du 06 janvier 2015 relative aux universités publiques du Sénégal et leur confére une nouvelle mission de « service à la communauté » à côté des missions d’enseignement et de recherche ».
Il a indiqué que par ce biais, « l’université va sortir de sa tour d’ivoire ».
Beaucoup d’efforts à faire pour la formalisation
Le Dr Amadou Ndiaye, qui a supervisé le travail de diagnostic, a souligné plusieurs aspects à améliorer dans les universités et les CRE.
Beaucoup d’activités ponctuelles sont notées dans les structures avec surtout une forte demande des populations dans les centres de recherche et d’essais.
Cependant le diagnostic a montré que le suivi de ces activités est rare de même que l’évaluation.
Le déficit de compétences spécifiques en intervention pour le développement et en éducation non formelle constitue d’autres facteurs limitants du « service à la communauté ».
La faible autonomie des CRE et le caractère erratique et occasionnel du financement sont d’autres difficultés à lever.
Pour sa part, l’expert américain Thomas Archibald, est revenu sur le système américain dans le cadre du développement du service à la communauté.
Les participants venus de différentes structures vont échanger pendant deux jours sur le travail.