L’Association pour le développement de l’énergie en Afrique (ASDEA) a convié pour parler de trois points entre autres, de l’organisation du marché du gaz au Sénégal. Et selon El hadji Ibrahima Ndao, ancien directeur général de la SENELEC par ailleurs vice-président sur le territoire a expliqué qu’on doit faire l’organisation du gaz comme on le fait avec l’eau et l’électricité dans les maisons. Et de renchérir : « Avec des tuyaux, vous ouvrez votre robinet et vous avez le gaz et c’est comme ça que ça se fait en France.
« Déjà on a une réserve de plus de 700 000 milliards de mètre cube de gaz naturel. C’est ce gaz qu’utilise et faire des canalisations et créer un gazoduc pour le transporter de la plateforme a la centrale. Et a l’heure actuelle, il faut former des sénégalais pour faire ces travaux », a-t-il soutenu. Et de prévenir : « Sinon ils vont aller chercher des centrafricains qui ont déjà cet expertise. Et pour gérer le contenu local, je conseille au gouvernement de recruter en priorité des sénégalais sur les plateformes. Et les sénégalais et les Saint Louisiens n’ont qu’à se débrouiller pour gérer l’activité qui tournent autour des plateformes ».
De son coté, Serigne Momar Dieye, président, président de l’ASDEA Il faut d’abord qu’on discute et chercher à avoir un bon cadre législatif et c’est l’Etat qui doit l’organiser. Toujours selon Serigne Momar Dieye : « Actuellement nous sommes dans la partie prospection, étude de recherche. Et ce qu’on parle, c’est la gestion des revenus c’est à dire comment nos entreprises vont prendre leurs places dans ce tissu économique. Et le Sénégal peut en gagner à travers les retombés fiscaux sur les sociétés de gaz et de pétrole qu’on va créer. Ce qu’on veut c’est que les sociétés sénégalaises prennent leur part ».
« Peut-être que sur l’exploration et la production, on n’a pas les moyens et l’expérience, mais on peut faire du service autour. Si On peut ne pas être nombreux au niveau de la plateforme, mais on peut créer des sociétés autour pour apporter de la nourriture s’occuper la comptabilité », a-t-il conseillé.